biographie

Frédéric Falsetti est né le 28 février 1948 à Postdam d'un père diplomate turc et d'une mère actrice ou danseuse italienne qu'il n'a pas connus. Il passe une enfance difficile d'orphelinats en orphelinats et connaît rapidement les maisons de redressement puis les prisons de RDA. Il est très tôt repéré par la Stasi qui l'utilise à diverses tâches subalternes. C'est cette même Stasi qui le fera passer clandestinement à l'ouest en mai 1968 pour lui faire jouer un rôle d'agent provocateur au sein du mouvement étudiant parisien.

Dès son arrivée à Paris Falsetti se met sous la protection des services français qui lui offrent l'identité sous laquelle il est aujourd'hui connu. Très vite, dans un but lucratif, il complique le double jeu en proposant ses services à diverses officines et à des truands. L'affaire finira par se terminer très mal pour lui.

Le 12 juin 1972 il est intercepté par plusieurs individus avenues Ingres à Paris qui le laissent pour mort. Il en réchappera pourtant, mais dans un triste état. Il sort du coma au bout de 5 jours, mais son cerveau est gravement endommagé. Il fréquentera dans les années suivantes les maisons de repos et les établissements psychiatriques. Arrêté à de nombreuses reprises pour des affaires crapuleuses ou de mœurs, il possède une bonne connaissance du monde carcéral. Il s'est marié plusieurs fois et de ces unions sont nés plusieurs enfants, mais il en parle peu.

Il commence à s'adonner à la peinture au début des années 1980, et parvient petit à petit à un équilibre relatif, les épisodes psychiatriques deviennent moins fréquents. Connu de quelques personnes dans différents quartiers niçois en tant que peintre, il se dit lui-même photographe sculpteur. Il organise des compressions de corps humains au moyen d'une machinerie de sa conception. Il garde en mémoire les compositions ainsi produites et se sert ensuite de ses souvenirs pour composer des toiles abstraites.

Au cours de l'été 1986, alors qu'il fait un séjour à l'hôpital psychiatrique Ste Marie de Nice, il fait la rencontre de Rosetta sa mère qui y fait des ménages. Cela lui procure une vive excitation et les médecins décident de le mettre sous camisole chimique. Il ne garde qu'un souvenir incertain de cette rencontre.

Les compressions de corps humains ne se passent pas toujours au mieux et finissent parfois assez mal. On dénombre plusieurs accidents, de nombreuses plaintes et diverses condamnations.
Aujourd'hui il explique :
« Ce n'était pas facile de trouver des volontaires pour les compressions, j'étais obligé de payer. Mais les gens qui se font payer sont avides et prêts à tout pour obtenir leur argent. J'ai sans doute parfois serré un peu trop fort, mais comme ils n'osaient pas trop se plaindre, je ne pouvais pas savoir. En plus ils me faisaient souvent des procès par appât du gain, c'est plus facile de gagner de l'argent en portant plainte qu'en se laissant compresser. »

Les divers procès et condamnations, qu'ils soient relatifs aux compressions ou à d'autres faits, n'ont jamais donné lieu au moindre entrefilet dans la presse locale pourtant avide de faits divers croustillants. On notera aussi que la justice s'est toujours montrée particulièrement clémente. Interrogé à ce sujet, Falsetti répond :
« Je suis protégé par ma famille du côté de mon père. Ce sont des cypriotes turcs qui possèdent de nombreux comptoirs sur tout le pourtour méditerranéen. Ils ont aussi des intérêts importants dans les courses hippiques. Ils possèdent plusieurs villas discrètes et somptueuses à Cagnes sur Mer.
Un jour dans un grand magasin de Cagnes, j'emprunte un ascenseur en compagnie d'un homme à qui je ne porte pas attention. Ce n'est qu'à l'ouverture des portes à un étage que j'ai été frappé par sa ressemblance avec moi, il m'a fait un léger sourire complice et s'est éclipsé. Le temps que je réagisse il avait disparu, je l'ai beaucoup recherché mais jamais retrouvé. Il était habillé avec une élégance discrète dans des vêtements très chers. Il roule certainement dans une grosse Mercédés, sans doute avec chauffeur. Je suppose que c'est un de mes cousins ou même un demi-frère. »

C'est fin 1993 que Falsetti fait la rencontre de Marie-France Lesné dans la salle d'attente du Professeur Lambotidès où tous deux sont soignés :
« Selon la théorie de Jacques Lambotidès, j'étais cancer de la maison du chien et Marie-France Lesné poisson de la maison du cygne. Mais ce qui m'a immédiatement frappé dans sa personnalité, c'est à quel point elle était influençable. J'ai tout de suite pensé à elle pour le rôle de la femme nue dans les compressions. »

Exposant très peu, il est très peu connu.

Une description de la machinerie à compression de corps humains est disponible sur compression.html

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